L’illectronisme grande cause nationale

#Fais rêver ton grand-père…

Précédemment je m’exprimais sur ce thème dans la publication suivante: « L’illectronisme, l’illettrisme du 21 siècle » écrit qui connu un grand nombre de commentaires et d’échanges sur le sujet.

Je souhaite aujourd’hui revenir sur le sujet fort d’une proposition qui me semble indispensable de faire à nos politiques : Une grande cause Nationale est à initier.

Faire de nos jeunes générations, les 12-25 ans les tuteurs numériques de leur grands-parents.

Je pense à mon voisin, ouvrier retraité de la SNCF, qui passe ses journées dans son jardin ouvrier à cultiver son complément de retraite.
Qu’adviendra-t-il si survient le moindre problème avec sa caisse de retraite ou la sécurité sociale, qui fatalement lui demanderont d’utiliser le canal numérique.
Comment fera-t-il pour renouveler bientôt son contrat de mutuelle, prendre rdv chez son médecin via Doctolib ou toute autre application… j’arrête la liste qui jour après jour va ne faire que grandir et l’écarter pas après pas de la réalité des usages dont il était coutumier.

Des bénéfices collatéraux

Le grand plan de lutte contre cette exclusion latente aurait par ailleurs de nombreux bénéfices, dont en premier lieu le renforcement du lien inter-générations, il est long le temps depuis lequel notre société cherche à renforcer le lien entre grands-parents et petits enfants, la fracture étant rendue plus visible encore depuis l’avènement du numérique entrainant de lourds changements sociétaux et comportementaux.

Le rôle de tuteur endossé par le jeune lui apportera à l’évidence une confiance importante en lui, confiance indispensable à l’épanouissement de l’être.
Ce rôle est la conséquence directe de la révolution à laquelle nous assistons en effet, pour la première fois depuis l’origine de l’humanité le plus jeune est en mesure d’apprendre quelque chose au plus vieux (lire: L’inversion du mentorat – La Toile de Valery du 16/05/2018)

Concrètement, en quoi pourrait consister la proposition ?

La phase initiale consisterait à utiliser les services de l’éducation nationale et le corps enseignant, qui pourraient se faire le relais d’une information supportée par une documentation à remettre aux élèves de la sixième à la terminale expliquant la démarche.
Un retour sur l’histoire de la relation entre les usagers et les services diverses ayant connu ou susceptibles de connaitre une disruption sera indispensable.
Car il est évident que pour nombre d’entre eux, Internet ou le smart-phone n’ont jamais « pas existé »
Cela permettra de rendre « évident » la nécessité de leur rôle, en étant pragmatique à l’énoncé de mise en situations pratiques du quotidien.

La phase suivante pourrait consister à une récolte de DATA permettant de dimensionner l’action et d’en assurer un suivi purement pratique. Entre autre une possibilité de remonter de l’information jusqu’aux services émetteurs concernant la praticité d’utilisation de leurs outils numériques, leur ouvrant des voies de possibles améliorations ou simplifications à l’usage.

Mais bien plus que cela et au risque de me répéter, l’enjeu caché est ce lien qu’il est nécessaire de recréer entre les générations avec pour la première fois la chance de donner un rôle fort et valorisant aux plus jeunes, nos « digital-natives « 

J’interpelle donc nos élus jusqu’au plus haut niveau afin de nous accompagner dans ce dossier qui me semble aujourd’hui urgent de traiter, afin de ne pas être devant une situation rendue chaque jour un peu plus difficile, par la rapidité avec laquelle le tsunami numérique déferle sur nos vies.

Merci de partager

Valery Jimonet

Imaginer l’avenir sans le passé

Giesbert

Que vendons nous?

Lorsque Thomas Edison en 1882 dépose le brevet de la lampe à incandescence, il met en péril les industries de la bougie et du bec à gaz d’éclairage, révolution à peine constatée et négligée par deux industries bien installées dans le paysage international, permettant de produire la ressource lumière…

Trop vite informés et certains de leur hégémonie, les fabricants de bougies considèrent que devant tant de technologies, leur produit sûr et capable, ne subira pas le chaos!
Seul un d’entres eux saura tirer son épingle du jeu en menant la réflexion suivante: Que vendons nous? des bougies répondent la majorité!, et bien non de la lumière!!!!!!

Une information 100% disponible

Les métiers doivent aujourd’hui se ré-inventer et revenir aux fondamentaux…. Que vendons nous? ou plutôt quel service offrons-nous à travers notre produit!
le monde des médias est en pleine révolution, nous n’avons plus rendez-vous avec la TV qui naguère imposait l’heure de ses programmes et qui est détrônée par la bibliothèque des producteurs de films, de séries visibles à la carte sur le web.
L’information rythmée par l’actualité est aujourd’hui disponible à la minute sur les canaux digitaux sans filtre, avec une immédiateté déconcertante. La publicité accompagnant chaque média est passée d’imposition à identification du consommateur et se propose au bon moment au bon endroit. Est-il possible de résister au ras de marée du numérique dans un monde où le consommateur décide et a le choix?

Comme me le confiait Franz Olivier Giesbert la semaine dernière:
Le seul patron du journal… c’est le lecteur

Toujours plus vite

Le constat est cruel, les révolutions qui prenaient d’abord des siècles, puis des dizaines d’années sont maintenant capables de bouleverser les modèles en quelques centaines de jours…. l’arbitrage n’est plus en masse mais individuel, le consommateur sanctionne, arbitre, s’exprime et partage et, force de l’habitude, s’agrège en communautés et sanctionne en groupe… FaceBook est aujourd’hui en perte de vitesse alors que dans la temporalité du 20ème siècle il ne serait qu’un adolescent. Le gros ne dévore plus le petit, l’agile mange l’inerte.

Résister ou mourir…

Ne sommes nous pas au plus mauvais moment? Je me félicite d’appartenir à la première génération à ne pas avoir connu la guerre, ni la souffrance, à être libre de mes choix et convaincu qu’un monde différent nous attend. Mais la fracture inhérente à l’arrivée du numérique est en train de séparer le monde en deux. Le monde d’avant avec ses valeurs de besogne, d’identité de savoir; fort d’une valeur certaine: l’expérience ! Et la nouvelle génération capable, agile; et en phase avec le rythme imposé par les nouvelles technologies inventant de nouveaux codes, de nouveaux langages et de nouvelles valeurs! La question est de peser la quantité d’énergie nécessaire à convertir une organisation résistante et camper sur ses positions, ou de repartir « crash test » avec un modèle en phase avec le monde actuel….

L’entreprise, mère nourricière

En ma qualité d’entrepreneur dirigeant je suis déchiré entre le respect qu’est le mien pour les modèles construits autour de valeurs nobles et transmis depuis des générations et le tsunami numérique emportant inexorablement les organisations les plus solides en apparence, faisant tant de dégâts sociaux et moraux. Où est mon rôle entre préserver des acquis et être l’artisan d’une révolution pour le bien de l’entreprise, mère nourricière. Il est nécessaire de lui donner toutes ses chances de répondre aux besoins d’un marché où les attentes ont été bouleversées en terme de rythme, de qualité, de besoin et même, de clients.

Le lacher prise

Les luttes de pouvoir inter-générationelles ont toujours existé dans les organisations professionnelles. Elles se situaient historiquement sur une classe d’âge située entre Quadra et quinquagénaires. Or aujourd’hui les plus jeunes entrent dans la danse et viennent totalement bouleverser les organigrammes. Hier poil à gratter ils sont aujourd’hui aux portes du pouvoir. C’est la première fois depuis la naissance de l’humanité sur cette terre que le mentorat vit une inversion et que le plus jeune apprend au plus vieux…. Terminé le geste maintes fois répété reflet de l’excellence, terminé le fraiseur tourneur à la main et l’oeil expert, l’industrie passe de dans l’atelier à derrière l’écran. Comment enseigner alors le lâché prise,

Comment faire?

En définitive, réécrire le management et la structuration des organisations passe par un temps long en inadéquation avec le rythme qu’impose aujourd’hui ce monde un peu fou mais tellement passionnant…

Valéry JIMONET

Va te faire Incuber!!!

La folie start-up

Start-up vous avez dit Start-up?

Jamais « Start-up » n’a été autant prononcé et souvent à tort et à travers. Objet de fantasmes pour les uns, d’espoir pour les autres, la réalité est souvent plus cruelle et la jungle à priori accueillante se présente malheureusement rapidement hostile.

Dans Start-up il y a « Start » qui signifie « Société qui démarre », mais il ne faut pas oublier le « Up » qui doit signifier que l’entreprise doit avoir un produit ou service innovant à très forte attractivité et un modèle scalable (reproductible) à très fort potentiel économique. Les chiffres sont une nouvelle fois cruels: 90% des start-up échouent. 94% c’est la proportion des dirigeants de start-up qui ont au moins un niveau d’études Bac+5. Le mythe de l’entrepreneur autodidacte n’a plus sa place dans la création d’entreprises dans le secteur du numérique. Âgés en moyenne de 40 ans, 51% des dirigeants se définissent comme des serial-entrepreneurs. Ils sont 92% à cumuler le statut de fondateur et de gérant de l’entreprise qu’ils dirigent actuellement. (Source : Insee / APCE / CBinsights)

Le rêve américain

L'entreprise de technologie la plus viable au monde a vu ses débuts dans le garage des parents de Steve Jobs, en 1976, où il a fabriqué, à l'aide de son ami Steve Wozniak, 50 ordinateurs pour un détaillant local. Rien ne les a arrêté...
Steve Jobs et Steve Wosniak 1976

Ils ont démarré dans leur garage… Steves jobs, Bill Gates, Jeff Bezos mais précédemment Walt Disney ou Harley davidson, dans des marchés en rupture et dans un monde où leur anonymat et le décalage proposé par leur produit ou leur modèle n’inquiétait pas au contraire il faisait rire…

Le monde a changé sous tous ses angles: l’accélération de la communication, l’explosion des modèles ancestraux soit disant increvables, fait qu’aujourd’hui, la concurrence inexistante un jour peut se découvrir et venir ruiner en quelques mois tous les efforts, parce-que plus vite, parce-que plus fort…

Viens donc se présenter l’opportunité de l’incubation, le modèle né de la croissance brutale du nombre de start-up naissantes…

Le Garage du 21° Siècle?

Plusieurs incubateurs privés ont été créés en France à la fin des années 1990, tels que Republic Alley, Kangaroo Village ou Startup Avenue. Leur modèle économique n’ayant pas survécu à l’éclatement de la bulle internet, leurs créateurs se sont orientés soit vers le conseil, ou vers le capital risque.

En 2005, un nouveau type d’incubateur qui prend le parti de coconstruire le projet avec l’entrepreneur : Conseils, mentorat, soutient capitalistique, l’incubateur assure un rôle de concentration des énergies et d’identification des projets méritants.

Puis, depuis 2010 une croissance brutale du nombre d’incubateurs est constatée : Les grandes écoles, les grandes entreprises, sous l’hôtel de l’accompagnement au développement et de l’échange industriel.

Enfin devant la promesse d’une aventure possible, s’ouvrent depuis quelques années des lieux libres, très bien markétés ou la valeur ajoutée pour le startuper se résumerait à la concentration d’énergies et de savoirs multiples, de la notion de garage à celle de parking ou le modèle économique (lui même start-up) consiste à cumuler le maximum de candidats afin d’assurer une rentabilité économique du lieu…

Incubation/co-working/maker-space, le trio gagnant…

Les lieux les plus aboutis semblent avoir une proposition complète et totalement dédiée : Réunissant dans un même lieu, un incubateur avec tous les services associés, Juridique, comptable, business où les jeunes poussent sont réellement accompagnées avec un programme précis d’accompagnement et de développement. Profitant d’un réseau bâtit lui même sur un écosystème identifié et vertical. Mais également un Maker-Space ou se trouvent tous les outils nécessaires au prototypage (3D), à la création graphique, accompagné par des animateurs sachants. Le tout enrobé par la présence in-situ d’un Co-Working ou passent et reviennent des créateurs indépendants diffusant au fil de l’eau et des contacts, nombre de conseils avisés assurant le rôle communautaire du lieu.

Normandy Ecospace en seine maritime est une illustration parfaite de ce type de lieu. Incubateur spécialisé Energie et Médias au sein d’un territoire rural, dont le capital est détenu en partie par NFACTORY le fond d’investissement normand, qui laisse présager la possibilité d’investissements permettant l’accélération potentielle des start-up incubées.

Mentorat et accompagnement à tous les étages

Pour finir, bien loin d’un parking, l’incubateur se doit d’être garant de la réussite des start-up qu’il héberge. L’accompagnement est l’un des enjeux majeur, tant sur le plan de la structuration administrative, bilantielle que technique. L’approche du marché et la construction d’un modèle économique attendu et perenne et le cas échéant un soutien financier bienveillant pour les premiers pas de la croissance évitant au créateur des dilutions peu avantageuses et souvent castratrices. #EnsemblePlusVitePlusLoin, lieu où il fait bon être, toute l’image que l’on se fait de ce type de lieu doit être d’un coup réalité, car loin d’être du sucre, cela permet de mieux appréhender les moments difficiles que traversera tout entrepreneur, dans cet univers parfois brutal mais au combien passionnant!!!!

Valéry JIMONET

L’égo destructeur de valeurs!!!!

L’égo destructeur de valeurs !!!

égo
La problématique de l’ego : Avis de Aziz Taib, DRH dans une entreprise

Nous détenons tous un bout de vérité, un morceau du savoir et à cause de l’égo nous sommes persuadés individuellement de détenir le seul bon morceau!.

Les hiérarchies de statut , depuis longtemps en place, ont définitivement renforcé le phénomène en ne laissant s’exprimer que l’égo et la force du pouvoir au dépend du savoir.

Force est de constater que le principe a même habité la dernière campagne présidentielle, des candidats ont été attaqués et pas leur projet, il est affligeant de voir que plusieurs d’entre eux furent obligés de livrer leur intimité afin de se défendre d’attaques à cent lieux des véritables problématiques de notre société…

L’égo dans la hiérarchie historique de l’entreprise

L’égo disais-je, dans l’environnement professionnel , on a tendance à croire que livrer sa connaissance peut nous faire perdre notre place, notre statut social dans l’entreprise et pourquoi pas dans la société, alors on se replie, on garde jalousement son savoir et on tue l’écosystème dans lequel on est pourtant indispensable.

L’égo devient donc le premier destructeur de valeur du projet…

De fait il existe deux types de porteur de projet, celui qui met son égo au profit du projet et l’autre, celui qui met le projet au service de son égo. Si le deuxième vous entoure alors dites vous que ce projet n’ira pas bien loin…

Il faut retrouver l’égo de l’entreprise…

Fort de la mise en place d’une hiérarchie de l’autorité (voir post précédent)  nous pouvons en mettant le client au centre de tout intérêt, retrouver l’égo de l’entreprise où chacun par ses compétences et ses connaissances viendra s’épanouir dans l’accomplissement d’un projet commun.

Transférer l’égo de chacun vers un but commun, les égos associés ne s’additionnent pas ils se multiplient!!!
Les égos peuvent s’associer uniquement si on leur propose une ligne claire, un objectif bien défini dans lequel chacun va se retrouver, dans un temps long et avec une vraie visibilité…

Il en va de la responsabilité des managers d’apporter un environnement propice au transfert de l’égo, de définir des objectifs communs et non plus individualistes, de donner du sens aux actions de chacun.

De retrouver la fierté de l’entreprise à accomplir sa mission et à satisfaire le seul qui mérite autant d’énergie….Notre client

Bien à vous
Valéry J

Errare humanum est

Errare humanum est …

Le bureau des erreurs

L’erreur est humaine. La nature humaine n’étant pas parfaite, le propre de l’homme est de commettre des erreurs, car il n’est pas omniscient.
Cependant d’après la maxime: « errare humanum est », cela ne doit pas excuser  la négligence.

L’erreur est une occasion à saisir pour essayer de s’améliorer, car nous sommes des êtres perfectibles, l’erreur devient alors un outil de perfectionnement…

Perseverare diabolicum

Cette deuxième partie de la maxime par contre nous prévient : celui qui s’entête dans ses erreurs, sans essayer de corriger est inexcusable…
Mais revenons à la culture de l’erreur, qui était autrefois sanctionnable, car directement associée à une notion de perte de temps, d’argent…
Le réflexe inné  de l’humain, depuis notre plus jeune âge étant à minima de ne pas la voir ou à maxima de la cacher, avec pour double conséquence; la perte immédiate et l’inévitable retour de celle-ci à défaut d’en avoir analysé les causes.

Un autre regard:

Et si nous apprenions à voir l’erreur autrement, et si nous valorisions l’erreur comme le point de départ de l’amélioration, de l’innovation?
La première étape de la valorisation de l’erreur est sa déclaration; de façon basique une erreur déclarée par un des acteurs de l’équipe permettra de stopper  l’hémorragie.

C’est à ce titre que l’éducation dans nos entreprises est à revoir,  que l’hyper responsabilisation vers une déclaration honnête de l’erreur permettra d’assurer une qualité irréprochable du produit, de ne pas « refiler » l’erreur à son collègue pour la noyer dans le process de l’entreprise.
Cette erreur noyée demandera in fine énormément d’énergie à décortiquer le process pour remonter à son origine…

D’autre part, l’erreur est historiquement féconde : un nombre exceptionnel d’inventions, d’innovations, de découvertes ont pour origine une erreur…

En 1492 Christophe Colomb découvre l’Amérique suite à une erreur de calcul de quelques degrés, ce voyage devait l’emmener en Inde.

En 1825 L’utilisation de la térébenthine comme détergent par Jean-Baptiste Jolly, qui renversa accidentellement sa lampe contenant de la térébenthine comme combustible et découvrit ses qualités détergentes, et c’est en définitive ce qui assura le succès du produit pendant des décennies.

Les exemples sont nombreux dans tous les métiers, les aventures ou les chemins sinueux de la découverte….

La méthode :

Le pâtissier suit la méthode, la recette. En suivant scrupuleusement la recette du baba au rhum, il obtiendra systématiquement un Baba au rhum, plus ou moins bon, selon son talent…

La méthode ne permet donc pas d’inventer mais d’appliquer! Le respect de la procédure qui permet le bon fonctionnement de l’entreprise est indispensable à sa réussite, mais la condition est que l’erreur détectée, analysée, corrigée, peut laisser entrevoir à un endroit le développement, l’amélioration, la découverte d’une nouvelle organisation, d’une nouvelle formule, d’une nouvelle méthode…

Le Bureau des Erreurs

La matérialisation dans le management peut se caractériser par la création d’un « bureau des erreurs ! »

Venant compléter de façon innovante le service qualité, le bureau des erreurs sera le lieu de déclaration bienveillant de l’erreur, faisant alors l’objet d’un traitement; le succès est inexplicable alors que l’échec est analysable!

Apprendre à être fier de ses erreurs, est une nouvelle culture que nous devons enseigner  car se tenir à l’écart de ses erreurs est paradoxalement le meilleur moyen d’y succomber. Terminé les sanctions lorsque l’erreur est déclarée!

Le vrai héros de l’entreprise devient alors le « loser magnifique ». Etant de surcroit « sachant« , il sera inévitablement porteur d’un début de solution et sera le premier bénéficiaire de l’analyse…

L’affiche au dessus du bureau des erreurs chez nous exprime le dicton suivant: « Si tu rentres dans ce bureau avec un problème, amène avec toi au moins un début de solution! » 

Pour réussir:  il faut du temps… Le temps des échecs!

VJ

Bienveillance au travail: salariés à vous de jouer !

Bienveillance au travail
Bienveillance au travail

La bienveillance au travail n’est pas une posture, elle ne peut pas être feinte et est encore moins un artifice à la stratégie de management, et pour cause il n’existe pas de cours ni de tutos sur le sujet. Tout au plus vous trouverez bon nombre de conseils pratiques visant à édulcorer le quotidien…. mais, « il ne suffit pas de mettre un baby foot dans la salle de repos pour faire d’une entreprise, une boite dans le coup! »

Peut-être est-ce congénital?

Le management bienveillant c’est dans les gènes! et je l’affirme, les dizaines de salariés m’ayant accompagnés dans mes aventures professionnelles pourront en témoigner librement sur les réseaux. Ce n’est en ce qui me concerne, pas une mode, mais un concept de vie!, au travail comme dans le privé et ce depuis mon plus jeune âge.

Alors est-ce l’éducation, est-ce congénital ? génétique ? générationnel ? toujours est-il que j’ai eu la chance d’être élevé dans un climat d’amour sans faille qui m’a donné de la force et de la confiance en moi, mais surtout en l’autre!

« La confiance se gagne en goutte et se perd en seau » disait la génération de mon grand père, eux avaient connu la guerre, pas moi! eux avaient connu les forces du pouvoir, pas moi!

Mais qu’en est il exactement de la réaction d’une équipe face à un changement de dirigeant et de méthode de management, qu’en est il lorsque vous recrutez un nouvel équipier habitué à des méthodes d’avant? Force est de constater que la bienveillance est suspecte, qu’elle passe par les trois phases qui caractérisent une innovation: C’est impossible d’abord, c’est dangereux ensuite et pour finir cela devient évident!

Car non la bienveillance n’est pas que le devoir des dirigeants, et à l’évidence les premiers freins lorsque l’on impose un climat de bienveillance viennent des équipes elles mêmes et souvent entre elles.

La quatrième expérience de ma vie, contrairement aux trois autres m’a amené à la reprise plutôt qu’à la création, qu’elle fut ma surprise de constater la difficulté à faire prendre la greffe de la bienveillance sur un arbre bientôt centenaire! que de mal à instaurer un climat de confiance sain et pérenne pourtant indispensable à l’épanouissement de chacun. Combien de fois doit on « faire ses preuves »? combien de fois doit on pardonner et répéter les règles du savoir vivre ensemble?

bienveillance au travail, Salariés a vous de jouer…

Je me demande finalement s’il ne serait pas temps au lieu d’inonder les réseaux sociaux avec des conseils, aux dirigeants, aux managers, de s’adresser aux équipes!?

La résistance est vaine et l’entêtement à regretter le pouvoir, à systématiquement douter de la bienveillance, à la refuser ne peut à terme vous faire émerger du groupe qu’avec le reflet de la personne « toxique » et vous condamner à l’exclusion non pas de la part du manager mais du groupe!

Car « oui » la bienveillance est fédératrice, constitutive de groupes auxquels nous avons tous besoin d’appartenir, de solidarité, d’écoute et de compréhension. La bienveillance à pour essentiel moteur la reconnaissance de l’autre pour ses qualités et ses valeurs, bref, la bienveillance est un climat, une teinte, contre laquelle  aucune force individuelle négative ne pourra à terme s’exprimer, il ne reste pour celui qui n’y croit pas, qu’à quitter le groupe.

Bienveillance ne signifie pas faiblesse! bien au contraire elle est un mode de vie qui est régie par des codes bien plus simples que les autres organisations, les codes du respect, de l’attention, de la confiance dans l’équipe, par contre percuter sciemment ces valeurs peut être rédhibitoire et avec de lourdes conséquences…

 

Alors en conclusion et à l’adresse de toutes les équipes découvrant ce phénomène qu’est le management bienveillant, ne perdez plus de temps à résister alors que c’est pour le bonheur de l’équipe dont vous faites partie, la bienveillance n’a pas d’uniforme, elle habille celui qui le souhaite et permet d’un coup de faire apparaitre clairement la seule notion qui permettra d’emmener nos organisations vers un futur serein:

LA FORCE DE L’EQUIPE!

VALERY JIMONET

Autorité vs Pouvoir… Les temps ont changé

Autorité vs pouvoir
Autorité vs pouvoir

D’aucuns diront que nos sociétés sont en mal d’autorité…
Encore faut-il se pencher sur la définition exacte ou tout au moins décortiquer ce que signifie le mot autorité!
En ouvrant le coeur de ce mot, car les mots contiennent souvent de surprenantes définitions, on découvre que le mot autorité vient du mot: Autor
Qui signifie la personne qui se porte avale lorsque quelqu’un emprunte ou, la personne juridique qui va se porter garant pour quelqu’un qui n’était pas majeur au sens juridique du terme.
« Autor » a donné en français le mot: Auteur
L’auteur est celui qui se porte garant de ce qu’il a écrit ou signé…

Mais le plus intéressant c’est que Autor vient lui-même du verbe ´augere’ qui veut dire: augmenter!

Voilà le sens profond du mot « autorité » ! : Quelqu’un qui aurait autorité sur moi est quelqu’un qui m’augmenterait…. qui aurait un apport clair et évident sur mon enrichissement intellectuel ou technique personnel.
Je n’ai donc autorité que si j’augmente celui sur lequel je l’exerce et pour en revenir à l’auteur sa légitimité ne vaut que si ce qu’il a écrit nous augmente, sinon nous n’allons même pas au bout de la lecture.

Nous voyons là que le mot autorité revêt un tout autre sens, bien plus noble et respectable que le pouvoir…

Les hiérarchies de statut imposées depuis des siècles ont souvent fait abstraction de cette notion et ont transformé l’autorité en pouvoir.
Il y a une différence extrêmement notable, et très souvent une confusion donc entre pouvoir et autorité.
Comme le dit la maxime, le pouvoir se prend ! Ou à minima on en hérite, le pouvoir est l’illustration même des hiérarchies historiques: Ce qui donne pouvoir est le fait de le recevoir ! Par le sang, le vote ou de le prendre comme le dictateur.
D’autre part, le pouvoir s’exerce toujours du haut vers le bas, Nous retrouvons là l’organigramme empirique de l’entreprise sous forme d’une pyramide, une cascade de pouvoir dont le levier augmente en descendant et en accroit inévitablement le stress.
Enfin il est facile de constater que le pouvoir est souvent théâtralisé, mis en scène, dans toutes les strates de notre société, le sceptre et la robe de l’évêque, la couronne du roi, la robe du juge et plus simplement le costume et la cravate du manager…

 
#NouvelOrganigramme

Bon we
VALERY JIMONET

La présomption d’incompétence a disparu

Un dimanche ensoleillé qui annonce que la présomption d’incompétence à disparu!

Ce ne sont plus les profs qui notent les élèves mais les élèves qui notent les profs:
L’évolution des technologies donne un accès universel au savoir ce qui fait que quotidiennement il n’est pas rare que les élèves de facultés est pour la plupart pris connaissance du contenu d’un cours notamment sur Wikipédia avant même leur entrée dans l’amphithéâtre.
La conséquence directe est que le rôle du professeur change considérablement, qu’il n’est plus lors du cours le seul détenteur du savoir qu’il déverse sur un public l’écoutant religieusement! le professeur devient un transmetteur qui de part une interprétation va rendre le contenu du cours attrayant, vivant et qui pourra être remis en cause par une analyse estudiantine préalablement digérée….
S’en suit un autre facteur qui est l’appréciation que pourra donner sur les réseaux sociaux l’élève sur la pertinence du propos recueillis, et qui ne manquera pas de noter son professeur avec pour résultat une désertion ou une surpopulation lors des interventions de celui-ci dans la faculté…
Même si le trait semble un peu grossi à l’heure actuelle c’est bien ce vers quoi nous allons!

Alors, la présomption d’incompétence disais-je plus haut, prenons un autre exemple: « hier » nous allions chez le médecin à qui nous confions nos symptômes au regard desquels celui arrivait à un diagnostique découlant sur une prescription, qu’en est il aujourd’hui, he bien interrogez un praticien, il vous expliquera que le patient aujourd’hui arrive dans son cabinet avec un auto-diagnostique! et que si le praticien en propose un autre il devra longtemps se justifier pour contrer l’assurance de la formation que se sera fait le malade sur un site internet…

Tout le monde sait tout….

Nous sommes là face à la perte de la présomption d’incompétence, au profit d’un présomption de compétence généralisée.
Tout le monde sait tout, ou tout au moins pense savoir tout ce qui remettant en cause la légitimité du sachant, casse tous les codes établis et fait voler en éclat l’autorité cité plus haut!
Ramenée à l’entreprise cette notion tant à dévaloriser les sachants qui, au prix de longues années d ‘études ou d’expériences voient se présenter une génération d’informés volontaires n’ayant que peu de considération pour eux.
Victime collatérale de ce nouveau comportement, l’entreprise souffre d’un mal de communication, les uns persuadés de savoir et les autres contemplatifs devant l’évidence de la non conformité annoncée, qui gardent jalousement leur savoir faire devenu propriété privé intuite-persone, au lieu de le livrer pour le bien commun et surtout de l’entreprise.

Cela vient de fait percuter la notion de formation et la cohabitation inter-générationnelle, comment réussir au sein d’une entreprise vieille de cinquante ans à réconcilier « les anciens » et la nouvelle génération?

La fin de la hiérarchie de statut

Depuis longtemps déjà la mort de la hiérarchie de statut est annoncée, mais qu’en est il vraiment? Deux générations ne sembles pas suffisantes à l’émergence dans nos petites structures d’une hiérarchie réelle de compétence ou, comme dit plus haut, l’autorité se nourrirait du savoir et non pas de l’âge ou du temps de présence.

Une hiérarchie basé sur la performance humaine dans une délégation donnée, ou force serait de constater que seule l’action bénéfique pour l’entreprise serait légitime. Nous sommes tous égaux en humanité, nous nous devons à chacun le respect le plus total.

Terminée la pyramide
Organigramme de l’autorité et de la compétence – Terminée la pyramide….

Une entreprise de petite taille est une chaine humaine et de compétences dont la résistance est égale, comme le dit la plus simple des lois physiques, au plus faible de ses maillons. Alors nous devons entretenir une culture visant à ce que nos plus capés, renforcent les maillons les plus faibles, qu’ils les augmentent… c’est la seule façon de donner de l’avenir à nos modèles. Le réflexe innée, de survie presque, visant à affaiblir son prochain dans le but de sauver sa place est la pire des situations, affaiblir la chaine est la certitude de l’arrivée des pires ennuis, sociaux, techniques…

C’est le retour de l’humain au devant de la scène et il faut en être heureux, pour certain, l’entreprise est le dernier endroit ou il rencontre l’autre, hors mis le cercle familiale, lieu ou il doit apprendre à vivre avec l’autre et partager. je m’autorise un aparté, en 1920 année de naissance de mon propre grand père, l’espérance de vie moyenne en France était estimée aux alentours de 38/40 ans, aujourd’hui la moyenne est de 84 ans pour une femme, ce qui ramené au temps vécu par jour, nous à permis de gagner 3 h 30 min par jour de vie supplémentaire!!!! Sachez que c’est globalement le temps que passe un français chaque jour devant sa télé!

Apprendre à revivre ensemble d’une part et apprendre à revivre pour un but commun d’autre part. La valeur travail doit être transformée en valeur entreprise, donner de la valeur individuellement aux gens donne inévitablement de la valeur à l’entreprise.

VALERY JIMONET